Les fentes labiales et palatines
Communément appelées bec de lièvre, ce sont des malformations congénitales fréquentes (environ 1/700 à 1/1000 naissances en Afrique).
Dans les pays occidentaux, elles sont opérées dès la première année de vie.
Dans les contrées isolées des pays d'Afrique et de Madagascar, il n'est pas rare de rencontrer des enfants et des adultes qui n'ont pu bénéficier de cette chirurgie.
Le noma
Le Noma est une maladie infectieuse ulcéro-nécrotique de la cavité buccale, liée à la pauvreté et à la malnutrition. Elle survient dans la petite enfance au moment des poussées dentaires. Elle provoque des destructions trés importantes de la face.
La chirurgie plastique intervient au stade séquellaire pour tenter de réparer les lésions avec des lambeaux musculocutanés.
Les séquelles de brûlure
La brûlure est un véritable fléau en Afrique. Elle touche souvent les jeunes enfants particulièrement exposés aux accidents domestiques.
Par manque de soins et l'absence d'une prise en charge adaptée, l'enfant développe des cicatrices rétractiles dont les séquelles fonctionnelles peuvent être trés invalidantes.
La chirugie plastique permet, en corrigeant les brides, d'améliorer la fonction.
Les malformations congénitales
La polydactylie est fréquente en Afrique. Elle touche parfois des fratries. Le traitement chirurgical est l'amputation du ou des doigts surnuméraires. L'amputation est un un geste très mal compris en Afrique (on doit mourir comme on est né). Il convient d'en expliquer la nécessité en s'aidant des sorciers qui, après avoir consulté les esprits, donneront ou pas leur approbation.
Les tumeurs
Du simple lipome aux monstrueuses tumeurs neurofibromateuses, l'éventail des tumeurs cutanées et sous-cutanées accessibles à la chirurgie plastique est large.
Cependant même bénignes, il ne faut pas sous-estimer l'importance que revêt pour le patient l'ablation de ces tumeurs. Elles représentent pour lui le stigmate d'un sort jeté par les mauvais esprits.